4 septembre 2016

DORSALGIE

Le suffixe « algie » vient du grec algos qui signifie souffrance, douleur. Le terme dorsalgie est fréquemment utilisé pour désigner les maux de dos en général, mais des cervicalgies et des lombalgies peuvent également être source de souffrance. De plus, le risque que ces douleurs deviennent chroniques, si elles ne sont pas traitées adéquatement, n’est pas à négliger. Avant de se tourner d’emblée vers les anti-inflammatoires, d’autres avenues de traitement et de prévention peuvent être envisagées.

 

C’EST QUOI LA DIFFÉRENCE ?

Tout d’abord, voyons à quelle partie du dos sont reliés les types de douleurs mentionnées. Les cervicalgies identifient les douleurs à l’une ou plusieurs des sept vertèbres cervicales, les lombalgies désignent les souffrances au niveau des cinq vertèbres lombaires et, enfin, les dorsalgies indiquent les affections aux vertèbres dorsales, qui sont au nombre de douze.

 

QU’EST-CE QUE LA DORSALGIE ?

La dorsalgie est souvent occasionnée par une mauvaise mécanique des articulations de la cage thoracique et les os qui s’y rattachent. Cette condition est généralement due à un mauvais mouvement de l’articulation qui se traduit par une douleur au thorax, entre autres les omoplates soit comme un point aigu, soit comme une douleur lancinante dans cette région.

 

LES CAUSES DE LA DORSALGIE

N’importe qui peut être affecté par une dorsalgie. Effectivement, elle peut être causée par un accident, un travail répétitif, de mauvaises positions, une modification de la posture lors de la grossesse ou la pratique de sports de contact. Le manque d’exercice peut contribuer à une faiblesse musculaire de la colonne dorsale et ainsi solliciter davantage les tissus de soutien (ligaments et capsules). Plus les tissus de soutien sont sur-utilisés et s’irritent, plus le système nerveux adjacent commence à fonctionner anormalement. Lorsque la colonne vertébrale ne fonctionne pas bien, elle devient une interférence à la libre circulation des informations véhiculées par le système nerveux.

 

LES COMPLICATIONS…

Outre les douleurs entre les omoplates, le mauvais fonctionnement neurovertébral, causé par une dorsalgie, peut aussi provoquer d’autres symptômes, telles que des douleurs à l’estomac ou dans la zone du sternum (simulant un problème cardiaque).

…À l’estomac

Un niveau de stress élevé durant un certain temps peut provoquer l’apparition de tensions musculaires dans la région dorsale. Ces tensions peuvent réduire le mouvement des vertèbres et produire une inflammation locale. Lorsque l’inflammation touche les tissus du système nerveux, ceux-ci deviennent « hyperactifs ». Pour la région dorsale, cela peut signifier que l’influx nerveux est exagéré, ce qui amène les cellules de l’estomac à produire trop d’acide. Si la production anormale d’acide persiste, l’apparition de brûlements d’estomac est à craindre. Si ces derniers deviennent chroniques, cette situation ouvre la porte à l’apparition d’ulcères d’estomac. Cependant, tous les problèmes de digestion ne sont pas systématiquement reliés à la colonne vertébrale. Un docteur en chiropratique pourra déterminer la source de votre problème.

…Au niveau de la poitrine

La dorsalgie peut se compliquer et causer le syndrome costo-vertébral. La cause de ce syndrome est une subluxation vertébrale, soit le mouvement ou l’alignement anormal entre une côte et la vertèbre à laquelle elle s’attache, provoquant ainsi une inflammation et des réactions neurophysiologiques. En effet, pour avoir une bonne ventilation des poumons, il est nécessaire que la cage thoracique puisse prendre une expansion adéquate. Or, cette dysfonction de mouvement empêche le thorax de se gonfler pleinement. La douleur peut donc être augmentée à la toux ou lors de respiration profonde. Agissez sans tarder!

 

Peu importe l’endroit où se situe la douleur, il n’y a aucune fierté à endurer son mal. Une douleur traitable, mais que vous ignorez peut devenir chronique. La correction de l’articulation subluxée permettra de réduire l’inflammation. Plus vous traiterez les symptômes rapidement, plus la guérison sera rapide et le besoin de recourir à des solutions chimiques sera diminué. Un docteur en chiropratique peut vous aider à traiter le problème, optimiser votre rétablissement et surtout, prévenir sa réapparition !

 

Source: Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com |

Retrouvez-nous sur cliniquemulti-soins.ca | Facebook | Twitter | 450-530-3337